Histoire 1

On va vous résumer
l’histoire en chanson
Ca va péter
Mais ça va être bon
Tout a commencé
On a préparé
L’anniv de Bison
Mais tout a mal tourné
Vous allez être choqués
Vous êtes déjà bouche bée
Ouai ouai
D’abord le vianbrioleur
Puis le pianocktail cassé
Mais c’est pas grave
On a tout arrangé
Bref, en détails, commençons
Ca parle de mémé Bison
A son anniversaire

La surprise party
La librairie
Tout ça s’est éclairci
Un centenaire réussi
La soirée
S’est bien déroulée
Un centenaire
Un anniversaire
C’est la fête à l’envers !

On va vous raconter
Comment la fête s’est passée
Il y avait plein de gâteaux
Plein de cadeaux
Ont été offerts
Mémé a reçu
Des bottes en peau de bison
Elle était émue
Elle a baissé d’un ton
Et elle souriait
On a rigolé !
Nous avons invité
Tout le monde !
Nous étions tous heureux
Et en plus, en plus, en plus
Y avait qui ?
Hé bien, y avait Macron
Il mangeait tous les macarons
Que Mamie Chloé
Avait faits
Il a dansé
Avec Bison
Puis Mamie Chloé
Quand Armande a chanté
Tout le monde a dansé
On s’est bien amusé
Tout le monde s’est déguisé
C’était rigolo
Car Léo s’est fait passer
Pour un chevalier
On a dansé
Le biglemoi
Toi et moiiiii
On a vu la limousine
On a pris la photo avec mon mobile
Mais Brûlé
Le gâteau était
à la crème brûlée
Olé olé
Au choux
Choux choux choux fleur
fleur fleur

La surprise party
La librairie
Tout ça s’est éclairci
Un centenaire réussi
La soirée
S’est bien déroulée
Un centenaire
Un anniversaire
C’est la fête à l’envers !

Le père de Léonard du nom de Clau-Clau
s’est fait cambrioler
Mais il est suspect
Pendant la fête il a disparu
On se demande Où il a pu passer
Un moment Léo s’est baladé
Dans les couloirs
Il a vu une silhouette noire
Qui avait un comportement bizarre
Clau Clau s’est enfui
Léo l’a suivi
A minuit
C’était la nuit
Pendant que la fête continuait
Léo s’est dirigé
Vers la librairie
Il a regardé devant lui
On a retrouvé
Les livres volés
Dans le camion
De Mamie Chloé
Le père de Léonard
A été intelligent
Mais on a été plus malin
On a retracé
Le chemin
Et maintenant
Le père de Léonard
On l’a attrapé
Il a pas assumé
Puis a dû s’excuser
Devant tout le monde entier
Il a touché l’fond
Voler c’est pas bon
La librairie
A été confiée
A tatie
Zoé

La surprise party
La librairie
Tout ça s’est éclairci
Un centenaire réussi
La soirée
S’est bien déroulée
Un centenaire
Un anniversaire
C’est la fête à l’envers !

Mais aujourd’hui
L’histoire est finie
Terminée
Tout ça c’est du passé... (x4)

Salut Armandinette,

J’espère que tu es bien rentrée à Berlin, tu me manques déjà. J’aime bien quand tu es là, nous formons une bonne équipe.

La soirée d’anniversaire était super ! On s’est bien amusés. Dommage que tu n’aies pas pu apercevoir la belle limousine blanche du Président. Bison était très émue de danser avec lui, elle devait avoir l’impression que c’était Vian en personne. C’est quand même incroyable qu’il se soit libéré juste pour elle. Figure-toi qu’il a laissé un mot pour nous remercier de l’avoir invité, alors que c’est nous qui devrions le remercier.

Seule Mamie Chloé n’était pas très contente de l’anniversaire qui tournait autour de Vian.

Bravo, tu as très bien chanté et les paroles de la chanson ont porté leurs fruits, Bison a eu un déclic, elle s’est rappelée que c’est elle qui avait volé le premier livre. …. Maintenant, il faut se remettre à l’enquête car on ne connaît toujours pas l’auteur des autres vols, il faut y remédier !

Pour ce qui est de la réaction de mon père, je n’arrive pas à l’expliquer. De plus, je trouve qu’il se comporte vraiment bizarrement en ce moment, donc je vais le surveiller de près. Mais comme il reste un peu malade, c’est souvent Bison qui est à la librairie, ce qui n’arrange pas mes affaires.

Le lendemain de l’anniversaire, je suis allé le questionner mais en vain… il ne faisait qu’éviter mes questions et secouait la tête à chaque fois. Bison n’a pas voulu me donner plus de détails sur son vol. Aucun résultat alors j’ai supposé que je devais aller moi-même sur le lieu du crime.

Le soir même, j’ai recommencé à enquêter, j’ai passé au peigne fin chaque recoin de la librairie, faisant attention à chaque livre qui dépasse. Figure-toi que j’en ai trouvé un dans le porte-parapluie, un roman de Boris Vian, il n’avait rien à y faire. Il a donc été mis ici intentionnellement, mais qui voulait le cacher ? et pourquoi ? Je l’ai surveillé mais ce matin, il avait disparu.

Je suis immédiatement parti voir mon père dans sa chambre mais il n’y était pas. Cela est louche ! J’en ai profité pour fouiller vite fait dans ses affaires. J’ai trouvé une pochette de documents sur Boris Vian avec sa bibliographie, des textes de chansons et des pages de journaux. J’étais surpris, je ne pensais pas que mon père était aussi intéressé par Boris Vian, comme Bison. Cela le rend suspect, non ?

En sortant de la chambre, j’ai vu ma mère et lui ai demandé si elle n’avait pas vu mon père mais elle n’en savait rien, elle l’avait juste vu sortir. Je suis retourné en direction de la librairie quand j’ai croisé notre voisin qui m’a raconté qu’il venait de voir mon père qui lui avait dit qu’il venait de la librairie. Il a dû passer par la sortie de secours donc on ne s’est pas croisés. Je suis très étonné par ce comportement, cela me déçoit, je suis contrarié.

Les questions se bousculent dans ma tête et je ne sais pas quoi faire. Donne-moi ton avis.

Je t’attends avec impatience, nous avons une mission à terminer !
Bisous

Léonardo

PS. Bison te remercie pour les bottes en peau de bison que tu lui as achetées, elle les adore.

Salut Armande,
J’espère que tu es bien rentrée chez toi. Je vais te raconter ce que tu as loupé pendant que tu te préparais : le président Macron est arrivé dans une limousine blanche à l’avant et noire à l’arrière, entouré de trois gardes du corps en costard cravate. J’étais très content mais aussi très stressé à l’idée de lui serrer la main. Nous l’avons accueilli avec un tapis rouge.
Tout le monde était enthousiaste. Ensuite nous lui avons proposé un mélange du piano- cocktail. On lui a demandé de se cacher pour l’arrivée de Bison.
Bison est arrivée dans la salle sans se douter de rien. Macron est sorti de sa cachette pour lui faire une surprise. Elle était toute émue de le voir. Elle ne s’est pas retenue, elle s’est jetée dans ses bras. Son visage était illuminé par un grand sourire, des larmes de joie coulaient sur ses joues toutes rouges. La musique de Boris,a démarré « Vas te faire cuire un œuf, man ! ». Bison voulait absolument danser avec le président. Sa robe décorée de trompettes volait dans tous les sens et elle tapait du talon de ses bottes en peau de Bison que je lui avais offertes. Elle dansait si bien qu’à un moment, j’ai cru voir Joséphine Baker. Elle ne t’a même pas vu t’avancer vers le micro et elle a mis un petit temps à réaliser que c’était ta voix qu’elle entendait, et non celle de Boris…

Depuis des jours, je me donne du mal.
Pour te trouver, petit rigolo
Tu voles les livres, tu es un accro
Ce n’est pas possible, c’est anormal !
Menteur !
J’en ai marre de faire le crétin
Je te cherche partout, tu es introuvable
Pourquoi tu te caches, ce n’est pas un drame !
Dis-moi qui tu es, car là je rame
C’est pardonnable mais ce n’est pas aimable
Menteur !
Tu ne penses vraiment qu’à ton bien !
Viens tout révéler, man !x3
Et j’irai cracher sur vos tombes !
Viens tout révéler, man !x3
Et on tuera tous les affreux !
Depuis des jours x4
Ces vols durent
Oui mais moi x4
Je vais te retrouver mon petit vianbrioleur
Viens tout révéler, man !
Oui vas-y dénonce-toi
Car si tu ne le fais pas
Je le saurais de moi-même
Et là il y aura un petit problème
Car on récolte ce que l’on sème
Donc maintenant viens tout révéler
Mon petit Vian.
A la fin de ta chanson, j’ai demandé à Bison pourquoi elle pleurait. Elle m’a expliqué qu’en entendant la chanson et son titre, elle a eu un déclic, c’est elle qui avait volé les livres de Vian ! Mais il reste un sérieux problème : elle n’a commis que le premier vol. Qui est donc le deuxième voleur ?
Tandis que tu chantais ta chanson, j’avais remarqué que mon père semblait se trouver mal. En fait il simulait un malaise pour détourner l’attention, mais ça, je ne l’ai découvert que plus tard. Après qu’il eut repris conscience, j’ai tenté de l’interroger. Il a quitté la pièce sans explication ? Je l’ai suivi jusqu’à la cabane du jardin où il s’est enfermé à double tour. Une heure après il est ressorti et je suis incapable de te dire ce qu’il y a fait…
Vivement que tu reviennes à Paris. Sans toi, l’enquête est plus difficile.
Tchüss !

Léo

Alors voilà, j’ai suivi tes conseils : chaque jour, après l’école, au lieu de galoper à la boulangerie, je file faire le guet à la librairie. C’est bon pour la ligne mais moins bon pour le moral. Je m’abîme les yeux à surveiller Boris, les livres continuent à s’évaporer dans la nature et moi, je ne vois pas l’ombre d’un voleur, c’est désespérant.
Bison, qui ne quitte plus la librairie- elle dort maintenant sur un lit pliant entre les rayonnages de littérature, elle se nourrit de légumes lyophilisés et commence à avoir les couettes de travers- Bison, donc, prétend que la librairie se rétracte sur elle-même à chaque fois qu’un livre disparaît.
Elle perçoit le monde avec beaucoup plus d’acuité que toi et moi. Je crois qu’elle est un peu magicienne. Avec son œil vert, elle voit des lettres de l’alphabet planer dans l’atmosphère, comme des orphelines. Avec son œil bleu, des petites flaques d’eau sous les livres volés, comme si c’était des glaçons fondus.
Fais attention, Boris, ça glisse !
Mamie-Chloé est plus en furie que jamais.
Mais arrête de l’appeler Boris à la fin ! Il s’appelle LÉONARD ! Tu sais dire ça quand même ? D’abord LÉ. Et puis O. Et puis NARD !
Moi, si ça continue comme ça, je vais bientôt m’appeler Boris, pour de bon. Je suis complètement obnubilé par cette affaire. L’autre jour, j’ai eu un zéro à mon DM de maths. Voilà ce que j’avais écrit sans même m’en rendre compte :
Si deux Vian non alignés croisent en un point Boris l’écume du point V, alors l’intersection de ces deux plans est la droite Vianbrioleur.
Il faut vraiment régler ce problème au plus vite sinon on va tous y rester.
Il y a eu quelques articles de presse sur le sujet, tu les trouveras sur le web, il y a même la photo de mon père dans Le Parisien, avec la légende suivante : Le libraire dévianlisé.
J’ai réfléchi à ta suggestion concernant Bison. Franchement, vu son état actuel, je ne crois pas que ce soit elle. Elle est à cent à l’heure, elle passe son temps à tirer les moustaches de la souris grise pour calmer ses nerfs en pelote. La souris se laisse faire gentiment pour le moment, mais jusqu’à quand ? Et d’ailleurs, pourquoi Bison se lancerait dans de telles complications, je te le demande ? Pour avoir les livres de son Boris pour elle toute seule ? Non, tu t’égares ma chère, Bison est trop Grande Dame pour s’abaisser à de pareilles bêtises.
J’ai du mal à croire aussi à un monstre invisible. Je n’ai peut-être pas assez d’imagination, mais une mérule bouffeuse de Vian ? Un poison dans l’air ? Bof.
Par contre, je commence à m’interroger sérieusement sur mon père. Je le trouve bizarre. Il est rouge de colère en permanence, mais par derrière, on dirait qu’il sourit. Et si tout cela n’était qu’une comédie ? Pour faire parler de la librairie ? Un coup de pub de génie ?
Si c’est ça, ça marche du tonnerre. C’est l’émeute dans la boutique. Chacun donne son avis sur la chose, il y a des pro-Vian, des anti-Vian, des contents, des furieux, on ne s’en sort plus.
J’ai eu une idée que je voudrais te livrer. Ça m’est venu l’autre jour en cours de français. On était en train d’étudier Hamlet, tu sais, de Shakespeare ? Dans la pièce, à un moment donné, il y a une pièce de théâtre qui se joue devant les héros de l’histoire, et cette pièce de théâtre raconte un crime ressemblant trait pour trait au vrai crime de la vraie pièce, comme en miroir. Tu sais, c’est comme La Vache qui rit qui a des boucles d’oreille en forme de Vache qui rit qui a des boucles d’oreilles en forme de Vache qui rit etc...
Et bien nous, on va faire pareil ! C’est génial, comme idée ! Écoute bien :
Je vais t’écrire une chanson (sur un air de Vian, bien-sûr) qui racontera l’histoire d’une librairie parisienne dévalisée par un voleur de Vian et à la fin, tatata, on comprendra que c’est le libraire lui-même, le voleur, autrement dit : mon père !
Je te l’envoie en pièce jointe (comme j’avais fait la dernière fois pour le Président de la République). Tu la travailles à fond avec ta prof de chant, tu soignes bien l’articulation, et le jour de la surprise-party, tu la chantes à pleine voix, j’essaierai d’avoir un micro.
Et on verra bien la réaction de mon père !
Tu le vois rougir, blêmir, pâlir, tu le vois ?
À part ça, je n’ai toujours pas reçu la réponse du Président de la République. J’espère qu’il va venir, quand même ! Sinon, il faudra que je trouve une autre idée de cadeau pour Bison.
Le pianocktail est réparé, c’est déjà bien, mais ça ne suffit pas pour un centenaire réussi.
Bis bald, je t’embrasse,
Léonard.

Tout à coup, j’ai eu une idée de cadeau géniale pour Bison, on oublie les chaussures en peau d’elle même. On va lui offrir le Président de la République en personne. Elle en est dingo. Il faut réussir à inviter ce Monsieur à la fête. Ce n’est pas gagné mais j’ai bon espoir. J’ai écrit une chanson en guise de carton d’invitation, tu la trouveras en pièce jointe. Tu sors ta plus belle voix, tu me l’enregistres en MP3, et ensuite on l’envoie à l’Élysée. Tu te rends compte du coup de pub que ça peut lui faire ? Hystérie sur les réseaux sociaux. Danser le be-bop avec une centenaire endiablée, il n’y a rien de tel pour redonner le moral aux français. À sa place, je n’hésiterai pas une seconde. Ça va marcher, je te dis. Il faut oser les choses les plus folles, je me dis. La vie est trop courte pour se prendre les pieds dans le tapis, surtout s’il est rouge.
Hier, on a eu une réunion d’urgence à Ville d’Avray au sujet de la librairie de mon père, qui s’appelle L’Écume des livres. Figure-toi qu’il y a un loup avec les livres de Boris Vian. Ils disparaissent les uns après les autres.
Ça a commencé avec L’Écume des jours. Mon père avait invité toute la famille à fêter l’inauguration du magasin, on était là au milieu du papier imprimé, le dernier client venait de partir après avoir signé un gros chèque pour l’intégrale de Balzac, on sort le champagne de fête et Bison, ravie, caracole jusqu’à la lettre V.
Vallès. Verlaine. Vernes. Ah ! Te voilà Vian. Bonjour, très cher ! Et voilà L’Arrache-coeur. Et voilà Vercoquin et le plancton. Mais pourquoi tu n’as pas L’Écume des jours ?
Mais si, je l’ai, enfin, quand même, pour qui tu me prends ?
Mais non.
Mais si.
Mais non, ou alors tu l’as déjà vendu, peut-être ?
Mais non, je m’en souviendrais, quand même.
On a cherché l’Écume dans tous les recoins de la librairie, pour rien du tout. Il s’était comme écumé dans l’air, justement.
Le lendemain, mon père a mis un nouvel Écume dans les rayonnages (en qualité de petit-fils de Bison, il en avait commandé tout un stock) et rebelotte : disparu !
Et re-rebelotte le lendemain : évaporé dans la nature !
Alors, fou de rage, mon père a déménagé la collection de Boris Vian près de la caisse pour l’avoir sans arrêt à portée de vue. Il l’a surveillée toute la journée mais quand il est revenu des toilettes (il faut bien, quand même), il manquait non seulement L’Écume des jours mais aussi Les Lurettes fourrées.
Et ça ne fait que s’aggraver de jour en jour, c’est une catastrophe !
Hier, J’irai cracher sur vos tombes. Avant-hier, le premier volume de la Pléiade.
Bison s’est auto-proclamée détective en chef. Avec la souris grise, elle fait des schémas très compliqués pour tenter de comprendre l’énigme.
Donc :
– Soit il s’agit d’un voleur extérieur à la famille.
Un voleur de Vian. Un cambrioleur spécialisé. Un Vianbrioleur, comme dit Bison. Car j’ai oublié de te dire que les autres écrivains de la librairie restent sagement alignés dans le bon ordre alphabétique. Il n’y a que les livres de Vian qui se font la malle.
Et dans ce cas-là, ce pourrait être la S.P.A.V : la Société Protectrice des Amateurs de Vian qui veulent garder les livres de leur idole pour eux tout seuls, les égoïstes.
Ou un fan fou isolé, très difficile à démasquer.
Ou un officier de renseignement du ministère de la Défense qui trouve que l’écrivain ressemble trop au Président de la République, ça lui fait de l’ombre.
– Soit il s’agit d’un voleur interne à la famille.
Et alors, les soupçons volent spontanément vers Mamie-Chloé : on l’a gavée de Vian toute son enfance, elle se venge. Elle débarrasse la littérature de ce snobinard, comme elle dit. Des étudiants sans le sou travaillent pour elle et glissent les fameux livres dans la doublure de leur manteau, ni vu ni connu. Elle récupère le butin et le découpe en mille morceaux, elle le brûle, comme son chagrin.
Bison penche pour cette hypothèse mais ça me semble trop simple pour être vrai.
– Soit encore c’est un phénomène paranormal.
Un monstre invisible qui dévore du Vian dès qu’il en voit ?
La librairie elle-même qui a une allergie à la plume de Vian ?
Un virus anti-Vian dans l’atmosphère ?
Comme tu le vois, je suis un peu perdu. J’ai besoin de tes conseils au plus vite. À distance, tu y verras plus clair que moi, j’en suis sûr.
J’ai oublié de te dire : sur ma lancée Opération corps de rêve, j’ai commencé un régime à base de pamplemousse trempé dans du yaourt à l’ail, une recette de Bison, c’est dur mais je m’accroche !
C’est super que tu puisses venir à la surprise-party. On va bien se marrer avec le Président.
Applique-toi pour la chanson, je compte sur toi !
Tschüss !
Léonard