Il relut le message et soupira. Sur le mot il pouvait lire dans l’écriture de la mère de Salomé « Ma fille chérie, maintenant que je te quitte à cause de la faillite de l’homme que tu pense être ton père il faut que je t’explique quelque chose, ce que j’aurais dû faire il y a longtemps. L’homme qui t’a élevé à mes cotés n’est pas en réalité ton père biologique. Ton vrai père est un servant nommé Arthur qui travaille à la maison avec qui j’ai eu une liaison que je n’ai jamais su assumée. Maintenant que tu sais cela tu sais que tu n’es plus obligée de rester avec l’homme qui t’a élevée et qui vois aujourd’hui sa vie s’échapper de son emprise lentement. Je suis partie et je t’invite à suivre mon geste car je veux que tu puisse avoir un avenir ouvert et enrichissant. Avec tout mon amour ta mère »
Salomé partit dans une cachette, une cabane où son père non-biologique l’avait emmené dans le passé. Elle pleurait. Abel la rejoignit, il voyait la détresse dans ses yeux rouges et gonflés. Avec tendresse ; il la prit dans ses bras, la serra fort et demanda :
Mais pourquoi pleures-tu ?
Ma mère m’a laissé un mot en me disant que mon père, Ferdius, est en faillite et, en plus de cela, il n’est pas mon père biologique.
Comment te sens tu après ces horribles nouvelles ?
Je ne sais pas, je ne sais plus qui je suis. Je ne connais pas mon père. Je ne connais pas un homme au nom d’Arthur qui serait mon père réel.
Arthur ? Ce n’est pas le domestique de ta mère qui travaille chez vous ?
Oui, hélas !
Pendant ce temps, Ferdius cherchait Salomé aux environs de la maison, dans la ville et brusquement il se rappela de l’endroit où il l’amenait petite, près du terrain de football dans un terrain vague. Alors il se dirigea vers la cabane et il entendit des cries de frustration et de sanglots. Il s’approcha et s’accroupit derrière un buisson afin d’écouter la conversation.
Quand ils cessèrent de parler, Ferdius alla les voir et il découvrit que Salomé et Abel voulaient faire leurs bagages et fuir ce monde de mensonges qu’ils méprisaient tant. Mais sans suivre la direction de la mère.
_Mais que faites vous ? Demanda Ferdius.
_On ne peut pas rester ici, répondit Salomé en train de sangloter, ma mère m’a mentie, je ne veux plus la revoir ni tout ce qui est associés à elle. Nous devons partir loin d’ici.
_Vous ne pouvez pas partir !Vous...
_Mais vient avec nous on aura besoin d’un adulte, interrompit Abel
C’est une bonne idée que tu vienne avec nous je ne suis pas encore prête pour accepter que mon père appartienne à une classe inférieure à la mienne. J’ai besoin d’un adulte en qui j’ai confiance car tous les autres m’ont désertés. Je ne veux pas rencontrer Arthur.
_Cet événement sera toujours difficile à affronter, mais il faudra bien le faire un jour. Il vaut mieux le faire avant qu’il ne soit trop tard et que tu ne le regrettes tout le reste de ta vie.Qu’il soit d’une classe inférieure ou non, il est du même sang. De plus cela te permet de faire une nouvelle rencontre. Mais t’inquiète pas je serai la si tu le désire.
_J’imagine que je pourrai le rencontre une fois, je ne sais pas si je pourrai tenir le choc, ce sera un moment dur, mais, je veux bien essayer.
_C’est déjà un bon début.
Salomé sortit de sa cachette et marcha vers son destin. Il pleuvait, le soleil rayonnait dans le ciel grisâtre, un arc-en-ciel donna l’impression de surgir de la terre. Une nouvelle époque se levait pour elle, comme un nouveau départ.Mais pourquoi pleures-tu ?
J’ai vu mes tests d’ADN, dans mon dossier médical à l’hôpital, lorsque j’ai fait mes vaccins.
Alors, quel est le problème ?
Je ne sais plus qui je suis. Je ne connais pas mon père. Je ne connais pas un homme au nom d’Arthur
Arthur ? Ce n’est pas le domestique de ta mère qui travaille dans la cave ?
Mon père est un domestique !?
Pendant ce temps, le père non-biologique de Salomé la cherchait au environs de la maison, dans la ville et brusquement il se rappela de l’endroit où il amenait Salomé petite, près du terrain de foot dans un terrain vague. Alors il se diriga vers la cabane et il entendit des cries et des sanglots. Il s’approcha et s’accroupit derrière un buisson afin d’écouter la conversation.
Quand ils cessèrent de parler, Ferdius alla les voir et il découvrit que Salomé et Abel voulaient faire leurs bagages et fuir cette mère qu’ils méprisaient tant.
_Mais que faites vous ?
_On peut pas rester ici, répondit Salomé en train de sangloter, ma mère me ment, je n’ai pas de relation avec elle, et je ne l’aurais jamais.Nous devons partir.
_Vous ne pouvez pas partir !Vous..
_Mais vient avec nous on aura besoin d’un adulte, interompit Abel
_pourquoi voulez-vous partir, demanda Ferdius
_J’ai honte que mon père soit un domestique et si cela se sait, se serait horrible, ma mère me ment, je n’ai pas de relation avec elle, et je ne l’aurais jamais.Nous devons partir.
_Mais c’est ton père biologique. Tu ne veux pas le connaître ?
_Bien sûr que oui, mais je ne suis pas encore prête pour accepter que mon père appartienne à une classe inférieure à la mienne
_Ce serait toujours difficile à affronter cet événement dans ta vie mais il faudra bien le faire un jour il vaut mieux le faire avant qu’il le soit trop tard et que ne le regrettes tout le reste de ta vie.Qu’il soit d’une classe inférieure ou non, il est du même sang. De plus cela te permet de faire une nouvelle rencontre.
_J’imagine que je pourrai le renconter une fois, je ne sais pas si je pourrai tenir le choc, ce sera un moment dur, mais, je veux bien essayer.
_C’est déjà un bon début.
Salomé sortit de sa cachette et marcha vers son destin. Il pleuvait, le soleil rayonnait dans le ciel grisâtre, un arc-en-ciel donna l’impression de surgir de la terre. Une nouvelle époque se levait pour elle, comme un nouveau départ.