Mais revenons-en à nos moutons.
Après tout, ce n’est pas l’histoire de l’alliance d’un tel, ni de l’amour d’un tel autre dont on parle.
Le problème, c’est cette feuille sur le clavier, ce dossier médical egaré, et ces membres atrophiés.
Un mois après cette soirée d’octobre, j’ai fais une rencontre impromptue.
Certains diront "Mais tu es complètement tarée ma pauvre fille" mais croyez le ou non je n’ai pas revé.
Je marchais donc le long des quais pour rentrer chez moi quand le vieil (…)
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Subsistances
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27 novembre à 18h56
25 mai 2014 -
De l’amour comme crédo
25 mai 2014Annie avait pris sa déclaration au pied de la lettre, aimant sans compter tout et tous : elle fut tour à tour zoophile, pédophile, nécrophile au grand amusement puis désespoir de son mari qui avait cru, tout d’abord, qu’elle mettait son amour à l’épreuve. Mais, voyant qu’elle le regardait à peine éperdue dans cette soif d’amour absolue qui semblait ne pas avoir de fin, il tomba dans un immense désespoir. Il décida de faire effacer l’alliance de leur bonheur perdu mais l’encre résistait comme (…)
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La main
25 mai 2014La jeune fille referma le dossier brusquement. Ces histoires de maladies bizarres, de mal indefini qui somnole ne lui plaisaient pas du tout. Elle pensa à nouveau à son frère qui adorait explorer les coins d’ombre, les tréfonds de la terre. Il aurait certainement aimé cette histoire et il dévorerait ce dossier médical, il émanerait des hypothèses, il appellerait les voisins pour faire des investigations. Elle éprouva un besoin irreprésible de lui parler mais la musique du répondeur, comme (…)
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où le mystère s’épaissit...
24 mai 2014Curieuse, elle examina l’enveloppe et l’ouvrit en prenant soin de ne pas déchirer le rabat, pensant le recoller ensuite si son indiscrétion lui semblait dangereuse. Le dossier qu’elle contenait s’adressait à la famille d’un patient, résident à proximité.
En parcourant le courrier, l’étrangeté de la maladie décrite retint son attention : l’homme avait visiblement vu les extremités de ses membres s’atrophier et se déshydrater progressivement sans qu’aucun traitement n’enraye le processus. -
évaporée
24 mai 2014Elle s’était rendue à la clinique comme prévu, rue Gabriel Péri. Sous les arbres, dans un petit coin ombragé, la peur l’avait saisie d’un coup. Une grande main grise s’était emparée de ses sens comme de sa raison. Elle avait voulu y aller seule, s’était cru plus courageuse qu’une autre, mais à présent, sur son bout de trottoir du quartier des Charpennes, à travers les passants qui ne la voyaient pas, elle s’évaporait. Ne souhaitant pas savoir ce qui se tramait en elle, ni de quoi était (…)