Il disparut soudain, sans même faire de bruit. En un instant sa silhouette massive s’évapora, comme si il n’avait été qu’une feuille morte, parmi toutes les autres. Elle recula, lentement, ne s’autorisant aucune pensée. Le vent soufflait moins fort à présent, les feuilles avaient cessé de tourbillonner et se déposaient, une par une, sur le sol du pallier. Réel, ou non ? Si elle s’en référait aux lois de la raison, des sciences, de tout ce que l’humanité avait pu produire de rationnel, cet (…)
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Des feuilles parmi d’autres
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Le doute
25 mai 2014 -
Futur
25 mai 2014Zut !!! Gouré de siècle !!! J’avais pourtant bien programmé mon I travel in time, et me voilà face à sophie, seule traductrice du futur... Bon comment lui expliquer les tuiles qui vont pleuvoir sur sa civilisation, comment lui indiquer les chemins salvateurs ??? Je vais à nouveau déclencher le message subliminal des feuilles... Allez comprend, comprenez... aidez la nature et l’homme... bon je vais faire régler mon vaisseau...
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Les feuilles changent
25 mai 2014Un homme, oui. Mais il ressemblait à une figure connue, un vieux souvenir, une réalité perdue, une couleur, un reflet d’enfance, une errance. Pourquoi le faire rentrer. Et ces feuilles rouges qui montent toujours au 6 étage. Sur le chemin de sa vie, elle avait rencontré beaucoup de personnalités des plus étranges. Mais pourquoi ce changement dans le comportement des feuilles ?
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Par cette voix, c’est toute une époque qui lui...
25 mai 2014Par cette voix, c’est toute une époque qui lui revenait en pleine face. Elle se sentit alors étrangement minuscule, fragile. Pendant toutes ces années, elle s’était crue à l’abri de ses propres souvenirs - une amnésie apaisante dans laquelle elle s’était emmitouflée.
Puis son abattement laissa place à la colère. Pourquoi aujourd’hui, maintenant, chez elle ? Elle savait ce que la venue de cet homme signifiait et elle n’en avait pas envie. Pas aujourd’hui.
Elle l’invita à entrer du regard, (…) -
La raison
25 mai 2014Elle se leva, traversant la pièce sombre. La main tremblante, elle introduisit la clé dans la serrure de la porte en bois presque noir. Cette dernière grinça fortement quand elle la tira vers l’exterieur -car cette porte, fait étrange, s’ouvrait vers l’exterieur-.
Un grand homme pâle, aux yeux tout aussi pâles, l’attendait sur le palier. Une lueur étrange sur le visage, il s’adressa à elle, calmement, d’une voix grave et rocailleuse