MERVEILLES EN DANGER
Les cris des orangs-outans nous perçaient les oreilles . Des militaires s’approchèrent pour nous interroger :
– Que faites-vous ici ?
– Nous sommes venus de France dans le cadre d’une mission écologique , répondit Léa
– Ah, c’est vous qui avez participé à ces manifestations ?
– C’est exact, dit Tom.
– Et pourquoi vous trouvez-vous dans ce hangar ?
– Eh, bien nous cherchions à savoir pourquoi les orangs-outans sont capturés ou tués, dit Medhi
– Ils mangent les fruits sur les arbres et les villageois défendent leurs plantations ; d’autres sont mangés et certains jeunes deviennent des animaux de compagnie
– Bon je comprends mais maintenant, il faut partir à la recherche de Naomie , dit Tom
– Non , il faut d’abord s’occuper d’écologie et poursuivre nos visites . Naomie sait se débrouiller seule .
– Allons-y ! Quant à toi , petit Kinci , nos chemins se séparent ici... Dit Medhi , plus ému qu’il ne voulait le laisser paraître .
De retour à Jakarta , nous fûmes replongés dans l’agitation intense de la ville . Nous avions réservé un guide pour nous la faire découvrir . En milieu d’après-midi , nous sommes donc allés au Taman Mini Indonesia Indah qui est un parc de loisirs miniature . Ensuite , nous sommes allés replanter des arbres puis participer à un nettoyage des rues .
Après cette journée chargée nous sommes repartis au Borneo Hostel . Pour le dîner nous avons dégusté un plat local , le Mee Goreng composé de nouilles , de porc et de légumes , le tout relevé par une sauce pimentée . Un délice !
Le lendemain matin, notre guide nous réveilla pour aller visiter l’History Museum . Nous avons pris un train pour y aller et, une foi arrivés nous avons constaté que le musée était mal entretenu . Il était vieux et sale et il n’y avait que très peu d’informations intéressantes alors, nous avons décidé de nous en aller . Jakarta est une ancienne colonie néerlandaise, une ville agréable à visiter . Le pays possède cent langues différentes ! nous avons donc décidé de nous promener librement dans la ville et de manger un peu .
Le lendemain, lassée de l’agitation de la ville très polluée, Léa proposa d’aller faire une randonnée au mont Kinabalu qui atteint les 4095 mètres d’altitude . Nous nous sommes rendus à l’Office du Tourisme mais nous y avons appris que ça coûtait 200 euros et que l’expédition durait trois jours . Nous avons abandonné l’idée et préféré longer le fleuve Kinabatangar . Là nous avons pu observer toutes sortes d’animaux : des crocodiles , des éléphants , des orangs-outans et des civettes mais nous n’avons pas pu nous baigner car c’était interdit à cause de la pollution .
L’après-midi nous n’avons pas pu résister au plaisir de nous rendre sur l’île de Sipadan l’un des meilleurs spot de plongée du monde ! Après un déjeuner dans un restaurant typique sur la plage, nous avons plongé avec plaisir et avons pu observer un banc de barracudas, des tortues et des raies mantas . Dans ces eaux turquoises évoluaient des carauses magnifiques . Nous avons découvert un autre monde !
En sortant de l’eau, nous avons rencontré Aurélien brûlé, le fondateur de l’association Kalaweit ; il est très investi dans la protection des gibbons en Malaisie et il a particulièrement apprécié l’engagement de jeunes comme nous dans la protection de l’environnement . Discuter avec lui était passionnant mais Tom ne se sentait pas bien et nous avons dû rentrer .
Au petit matin Tom n’étant toujours pas levé, nous avons décidé d’aller le voir dans sa chambre . Il était pâle et fiévreux . Inquiets ( nous avions entendu parler de l’épidémie de Coronavirus en Asie ) nous avons décidé d’aller à l’hôpital . L’attente fut longue : deux heures et demie ! Mais Tom avait juste pris froid ; nous étions rassurés !
Très fatigués, nous avons décidé de nous pour le point . Léa commença :
– Après toutes nos aventures, laissées par nos parents, sont presque épuisées ; bientôt, nous n’aurons plus de quoi nous nourrir ni nous loger . je propose donc que nous rentrions en France.
– Nos économies sont certes épuisées, répondit Medhi plus enthousiaste, mais j’ai entendu dire qu’au Japon il y avait des associations pour les gens comme nous . Je dirai donc qu’aller au Japon est la meilleure solution. Notre ami Pierre Ducrozet s’y trouve avec sa femme ; ils pourront nous aider .
– Je pense que cette aventure très enrichissante peut se poursuivre . J’opte donc pour l’idée de Medhi d’aller au Japon où nous retrouverons Pierre . Nous verrons bien ce que nous ferons là-bas, trancha Tom .
Ils prirent donc le premier bateau pour le Japon.
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Histoire 8