Cette rencontre me désarçonne, me donne envie de courir, fuir, de me réfugier au plus profond de moi. Au plus profond de toi, en fait.
Car finalement il ne s’agit pas de moi, mais de toi.
Oui tout parle de toi, se rapporte à toi.
Dans chaque regard baissé, c’est toi que je fuis.
La pensée de te savoir là tout proche, me trouble, m’enivre, me fait chavirer, me submerge et puis me laisse vide.
Vide de toi, de moi, de nous, de tout.
Mais je dois juste arrêter d’y penser, me concentrer obstinément sur chaque pas.
Me concentrer sur le vide.
Et peut être que....