Il se glissa tranquillement à l’intérieur, et referma l’entrée. Noir. Noir total. Glacial.Bruits de pas qui se rapprochent. S’alourdissent. S’accélèrent. Ca y est, je suis cuit. Victor tremble, son heure est venue. Il le sait, il aurait dû rentrer directement, ne pas passer là. Son frère l’avait prévenu. Et lui - comme toujours - n’en avait fait qu’à sa tête. Quel idée ! S’il en réchapppait, il se jura qu’on ne l’y reprendrait pas à deux fois. Plus rien, le silence. Une odeur de délivrance, lui le naufragé sentit quelque chose lâcher. Soudain, le noir lui apparut. Léon et Nicolas s’étaient éloignés. Il se sentait bien, dans le froid, seul, libéré de tout, de tous. Il prit son temps, son pouls se calmait. Il avait presque chaud. Mais il était bien, libre, tranquille. Il resta là un long moment. Avec lui-même. Il avait chaud maintenant. Il s’allongea ; tout le monde chez lui devait s’inquiéter maintenant. Il s’en moquait, il s’endormit. Enfin tranquille.
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mary
L’odeur de la liberté
mvallez@gmail.com
samedi 30 mai 2015
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