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Alexandre et Julie

Une nuit à l’hotel

micoud.alexandre@yahoo.fr

samedi 30 mai 2015

Marie-Micheline se jeta sur son lit et rapidement, elle s’endormit. Ses reves virèrent vite coquins, et elle se prit à penser qu’un homme promenait ses mains sur elle...

 "Bonjour"

La jeune femme se réveilla en sursaut : Buster Keaton, en personne, était dans sa chambre.

 "Mais ! Je..."
 "Ne vous inquiètez pas, j’ai ouie dire que vous vouliez voyager, et ça tombe rudement bien, je descend à l’instant du poney blanc qui me sert de vaisseau spatial... à moins que ce soit l’inverse, et je peux vous amener jusqu’à la constellation du Kangourou garou, rencontrer le despote Blorg, chevalier de l’Ordre de l’Anus sacré, détenteur de la vraie Foi de volaille. Il sait très bien accueillir les jeunes demoiselles dans votre genre, par contre, préparez la vaseline !

Marie-Micheline était totalement déboussolée, et elle n’arrivait pas à placer un mot. Tout cela était vraiment improbable...

 "Je sais ce que vous pensez, tout cela vous perturbe, mais dites vous que là, comme ça, en claquant des doigts, pouf, on vient d’etre téléportés dans mon vaisseau. Bienvenue, et ne regardez pas trop le sol, j’ai pas fais le ménage."

Buster Keaton avait raison : elle n’était plus du tout dans sa chambre d’hotel mais dans une salle de controle aux murs à l’aspect organique vaguement dérangeant qui rappelait une parodie d’Alien, en plus dégueulasse. Clairement pas un nid d’amour.

D’un nouveau claquement de doigt, le maitre des lieux fit démarrer l’astronef, emportant la pauvre jeune fille qui n’avait pas demandé grand chose vers la constellation du Kangourou, Garou, le Kangourou.

En quelques minutes, elle fut arrivée à destination. Le chateau du Grand Blorg était comme un immense cigare flottant au milieu d’un amas d’étoiles, mais en plus grand encore. Mais tout cela, c’était du flan, par rapport à la salle de commandement dans laquelle l’attendait Blorg :

Les lieux étaient plus grands que la plus grande des pièces qu’un prince de l’or noir terrien aurait pu construire, plus richement décorée et bigarée qu’un manteau dezigual sur lequel on aurait vomit une ratatouille, plus tape à l’oeil qu’un rappeur vouté sous le poids des chaines en or, mais aussi plus terrifiante que la plus noire des nuits de son enfance dans l’arrière pays Cévenole, ces nuits pendant lesquelles elle cherchait le réconfort en pensant à son ami Timmy, 8 ans, débordant de vie et de joie bien que ses parents aient divorcé dans la douleur après que son père ait avoué à sa mère avoir eu des relations non autorisées par les autorités morales comme civiles avec la voisine Guatemaltèque, Johanna-Sara, dont le petit air mutin avait fait tourner bien des tetes malgré son intellect clairement limité depuis qu’elle avait été fauchée par un albatros, lors du voyage qui l’avait mené en France, fuyant son ancienne vie de chasseuse de vouivre, métier souvent moqué et pourtant si intéressant, pour qui aime les reptiles et le se faire cramer la coenne par ses proies.

Oui, cette pièce était imposante.

Mais pas autant que Blorg lui meme. A l’image de la pièce dans laquelle il se trouvait, Blorg était imposant, mais est-il vraiment besoin de le décrire avec autant de détails que la pièce ? Contentons nous de préciser qu’il avait tout d’un humain, si on oubliait qu’il avait des tentacules à la place des doigts.

 "Nous continuerons le conseil de guerre plus tard, chers amis, j’ai une invitée à accueillir... mademoiselle ?"
 "Marie-Micheline" répondit celle-ci, la voix tremblante.

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