Le narrateur veut absolument empêcher ces 6 femmes mystérieuses d’enfourcher leurs vélos et de disparaître.
Il panique à l’idée de les perdre et finit par se manifester à elles.
Il ne se reconnaît plus, il est troublé, il a le sentiment que cette rencontre est décisive pour sa vie, pour son avenir, mais il ne saurait pas dire précisément pourquoi.
Il pousse un cri pour signaler sa présence alors qu’elles s’apprêtent à partir. Il leur dit qu’il veut absolument les accompagner ; l’excitation et l’anxiété grandissent en lui.
L’une d’elles lui répond dans cette langue toujours inconnue, elle a l’air en colère, la communication semble impossible entre eux, puis une jeune fille (qu’il avait précédemment remarquée dans le bus) s’avance et s’adresse à lui en français, débloquant ainsi la situation. Elle est la seule des 6 femmes à parler français.
Elle semble très étonnée qu’il veuille les accompagner, lui demande s’il n’a pas peur, mais elle ne s’y oppose pas, propose même qu’ils passent la soirée ensemble, là où elles vivent, à 40 minutes de vélo. Elle se montre gentille avec lui, on la sent bienveillante et douce.
Mais elle ne précise pas où elles habitent, si là-bas il y a d’autres femmes, des hommes ou des enfants. Elle ne donne aucune indication et le narrateur ne pose aucune question.
Elle le prend alors sur son porte-bagage et, dans le silence de la nuit, ils échangent enfin leurs noms : Pierre et Eva.
Messages
1. L’aventure, 8 décembre 2014, 09:38, par Collège Jules Michelet
Bonjour,
Nous ne savons pas trop quoi faire avec la chanson d’Alain Bashung. Peut-on imaginer que le narrateur mente à la jeune fille sur les raisons qui le poussent à poursuivre ce voyage ?
Cordialement,
Les élèves de 3E du Collège Jules Michelet.
2. L’aventure, 8 décembre 2014, 15:42, par Joy Sorman
Bonjour, je comprends que vous ayez été surpris, mais la chanson de Bashung n’est pas forcément à prendre au pied de la lettre.
Ce n’est pas le mensonge qu’il faut en retenir.
En fait, je l’ai davantage postée pour vous inspirer une ambiance : la nuit, les voyages, les dérives, les questions qui nous assaillent, l’inconnu et l’obscurité, l’errance.
J’ai imaginé que vous pouviez écrire en écoutant cette chanson, aventureuse et mélancolique, qui vous mette dans un certain état, dans une certaine humeur.
Bon courage pour la suite, et à bientôt.
Joy Sorman