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Alexandre

Les flammes

micoud.alexandre@yahoo.fr

samedi 24 mai 2014

Salomé fut tirée de son sommeil par un bruit inhabituel. Elle en était sure : elle avait entendu un cri. "Qui donc fait la fête à cette heure avancée" fut sa première réflexion, mais elle eu rapidement la conviction que c’était plus grave que ça. Elle se leva en vitesse et se précipita à sa fenêtre. Ce qu’elle vit lui serra le coeur, et elle dut s’accrocher aux barreaux pour ne pas tomber : son jardin était en flamme, et avec lui, toute une partie de la maison. Il fallait qu’elle sorte vite, et qu’elle prévienne les autres.

Le couloir était vide. Les chambres également. "Où sont-ils tous passés" se demanda-t-elle. Elle n’eut pas le temps de pousser la réflexion plus loin qu’une fumée grasse commença à envahir les lieux. Salomé était tétanisée : elle ne savait plus par où passer pour sortir. Elle tournait sur elle même, regardant à droite, regardant à gauche, mais ne sachant se décider. C’est alors qu’une ombre l’enveloppa.
Elle cria.

"Arrête de te débattre, il faut qu’on sorte !"
Jean-Sigismond, le fils du voisin, résolument d’origine germanique. "Mais que fait-il donc dans la maison" pensa Salomé, peu habituée à l’accent prononcé de son voisin. Elle se laissa toutefois trainer à travers les couloirs, qu’il semblait mieux connaitre qu’elle. Derrière, tout semblait s’écrouler au fur et à mesure qu’ils avançaient. Mais elle ne s’en souciait guère. Elle était sous le choc. La seule chose qui l’intéressait c’était le pourquoi de la présence de Jean-Sigismond dans sa maison. Etait-ce un voleur ? Peut-être était-il pyromane ? C’était sûrement sa faute s’il y avait le feu, il fallait prévenir la maréchaussée.

Une bouffée d’air frais. Avant qu’elle ne puisse comprendre ce qui lui arrivait, Salomé fut projetée dans le jardin de ses voisins germaniques. Elle s’affala entre un plan de tomates et une citrouille. Se secouant, elle jeta un oeil autour d’elle. Sa maison n’était plus qu’un brasier fumant, mais sa famille était sauve, près d’elle, entourée par les parents de Jean-Sigismond, Friederich et Gertrude.


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