Les personnages :
1/Salomé est le personnage principal.
Elle a dix ans, et vient d’entrer en sixième.
Elle fréquente un collège privé. Un chauffeur la conduit à l’école et va la chercher en fin de journée.
La fillette vit avec ses parents et Sephora, une cousine un peu plus âgée.
2/ Sephora est aussi au collège, en cinquième. Elle va à l’école publique, dans un quartier populaire. Le chauffeur ne la conduit pas au collège, et elle rentre aussi par ses propres moyens.
Les deux cousines s’entendent bien.
3/ La mère de Salomé. Une dame assez autoritaire. Elle exerce la profession de médecin.
4/ Le père de Salomé. Un homme doux. On ignore quel est son métier.
5/ Abel, le frère de Sephora, qui ne vit pas chez les parents de Salomé.
6/ Les domestiques des parents de Salomé (facultatif)
Le pays :
L’action se déroule en Afrique centrale/équatoriale. Le pays n’est pas nommé, mais il faut bien noter les différences entre l’Afrique centrale équatoriale et le Sahel ou la Corne de l’Afrique. On n’y vit pas de la même façon, et les paysages peuvent être différents. L’Afrique est un continent, pas un grand pays où les gens parleraient une langue appelée « l’africain »…
Ci-joint, les pays concernés par l’appellation : Afrique centrale ou Afrique équatoriale. Ils figurent en bleu sur la carte.
Ci-joint : masque woyo, se trouvant au Musée royal de l’Afrique centrale.
On ne trouverait pas un tel objet au Sénégal, par exemple.
A Paris, le Musée Dapper possède de très belles pièces venues d’Afrique centrale.
Librairie en ligne du Musée Dapper et photo jointe :
http://www.dapper.fr/boutique/
Entrée en sixième :
http://fr.starafrica.com/actualites/plus-de-200-000-candidats-au-concours-dentree-en-sixieme-au-cameroun.html
Un collège privé à Douala :
http://www.collegelibermann.org/
Soyas :
http://www.youtube.com/watch?v=jQAZO4Epjpo
Marchande de rue : celle-ci vend des arachides fraîches
Arbre du voyageur :
Fleurs de frangipanier :
Jeux de société :
Extrait de roman :
« Pour les Bwele, il était exclu qu’on les attaque en permanence, même si les populations malmenées n’étaient que des peuplades soumises par le fondateur du clan, toujours méprisées de ceux qui pouvaient se revendiquer d’une ancestralité bwele indiscutable. Ce sont nos personnes, avaient-ils clamé. Nous avons ajouté aux nôtres leurs divinités, leurs langues et usages culinaires. Ils font partie de nous. »
La saison de l’ombre, P186.
Messages
1. 1/ Chapitre 1, 11 octobre 2013, 11:46, par Pauline Ballestra
Bonjour,
Est ce que dans le chapitre 1, Salomé a déjà parlé à sa mère ?
2. 1/ Chapitre 1, 11 octobre 2013, 11:50, par Paul Contamin
IL y a t il eu des périodes de violences en Afrique noire entre les noirs et les blancs (si oui en quelles années) ?
3. 1/ Chapitre 1, 14 octobre 2013, 19:48, par Leonora Miano
Non, Salomé n’a pas parlé à sa mère dans la chapitre 1. Elle n’a pas pu la voir, cette dernière s’étant rendue tôt à son travail.
Les violences entre Noirs et Blancs en Afrique subsaharienne datent de la rencontre entre Européens et Subsahariens. Elles se sont ensuite poursuivies tout au long de l’ère coloniale. Nous parlons donc de plusieurs siècles... J’imagine que vous avez aussi entendu parler de l’Apartheid, dont la fin est assez récente.
4. 1/ Chapitre 1, 6 novembre 2013, 23:30, par Collège Le Plan du Loup
Nous nous joignons aux collègues du collège Daisy Georges Martin pour vous féliciter pour le prix Femina qui rend honneur au style et à l’impact de votre roman sur vos lecteurs.